Thursday, September 13, 2007

Old articles in French (sent by Lissie!)

Note before reading : "I decided to post the French version and to let you click on the English version, because the first version was French (and it's so scarce to find articles IN FRENCH about Richie that we had to enjoy it altogether!)
Enjoy your reading -whatever the language!"

MaryL ;)

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http://www.lexpress.fr/mag/sports/rugby-2007/rugby2007-magblacks/dossier.asp?ida=459093

LEXPRESS.fr du 06/08/2007
All Blacks : e
ntretien avec le capitaine Richie McCaw
Propos recueillis par Richard de Vendeuil

Le joueur des Canterbury Crusaders évalue les chances des All Blacks et revient sur la polémique entourant le traditionnel haka


Les “Blacks” ont-ils désormais tous les atouts pour emporter la Coupe du monde ?
Si je compare avec la précédente édition, je pense qu’on est mieux. En 2003, les entraîneurs n’avaient eu qu’un an pour préparer l’équipe – contre trois ans aujourd’hui. Avec la politique de rotation instaurée, nous avons une bonne trentaine de joueurs tous capables de jouer à fond au plus haut niveau. La tournée des Lions britanniques, l’an dernier, a constitué une bonne phase de préparation. Autant d’éléments qui font la différence. S’y ajoute, pour une dizaine d’entre nous, les enseignements de la précédente Coupe du monde.

En Nouvelle-Zélande certains affirment qu’il y a autour de l’événement une obsession malsaine…
Ce sont des choses qu’on peut dire de l’extérieur. Nous, depuis deux ans, on essaie de jouer à notre meilleur niveau à chaque fois…avec un objectif ultime. Si le public qui nous soutient se laisse un peu emporter, je vous assure que, de notre côté, nous mettons les choses en perspective.

Avez-vous étudié comment le XV anglais s’était mis en condition pour remporter le dernier mondial ?
Pour être honnête, je ne crois que c’était l’équipe la plus performante. Mais ils voulaient ce titre plus que toutes les autres. C’est l’enseignement essentiel : il ne suffit pas de penser qu’on a la meilleure équipe. Il faut la meilleure équipe et le désir en plus.

Comment définissez-vous votre rôle de capitaine ?
Chez nous le capitaine n’est pas quelqu’un d’isolé. Il y a, dans le squad All Black, six ou sept joueurs ayant cette responsabilité dans leur équipe de Super 14. Il n’y a donc pas une seule personne prenant toutes les décisions. Je vois mon rôle comme celui de quelqu’un s’assurant que chacun apporte sa contribution – à l’ouverture, à la mêlée. Ma priorité est de m’engager sur le poste qui m’est dévolu, le reste vient ensuite - et très facilement lorsqu’on joue bien !

Il paraît que le match contre la France, lors de la tournée de 2004, est un de vos meilleurs souvenirs ?
Oui, nous étions particulièrement motivés – notamment parce que le trophée Gallaher était en jeu. J’ai ressenti qu’on se comportait là comme une équipe.

Vous avez eu [à ce moment là] d’autres façons de vous motiver : on vous a laissé entendre que, lors du mondial de 1999, les Français se seraient moqué du haka…
C’est vrai qu’on a évoqué ça (sourire). Sans doute en l’interprétant. En sortant le geste de son contexte -et pour autant qu’il ait eu lieu. On fait effectivement ce genre de truc pour se mettre en condition, psychologiquement.

Quelle astuce faudra-t-il trouver demain ?!
Il nous faut arriver à un stade où l’on ne recourre plus à des artifices extérieurs. Il faut que les gars se regardent, entre copains, et se disent « ce qu’on a fait de bien jusque là, on va le reproduire…en mieux ». C’est notre plus grand défi.

Lors de votre tournée en Europe, l’an dernier, le haka a été au centre de polémiques. Vont-elles se reproduire ?
Je ne crois pas. Ce qui s’est passé au Pays de Galles [NDLR : où le Haka a eu lieu dans les vestiaires] est regrettable. J’ai l’assurance de l’IRB – l’International Rugby Board - que cela ne se reproduira pas, que nous pourrons l’exécuter au bon moment. Je sais que beaucoup de gens croient que c’est un avantage pour nous. Personnellement, je n’en suis pas sûr. J’ai moi-même, comme beaucoup de joueurs de notre sélection, été confronté, au lycée, au haka d’autres écoles. C’est aussi une façon pour l’adversaire de monter d’un cran, de se motiver.

Vous avez un « seizième homme » en la personne de Sir Brian Lochore, un des capitaines « historiques » des Blacks, quel est son apport ?
Sir Brian a tout fait, tout vu, tout connu. Comme joueur et capitaine, comme sélectionneur. Il est en plus le premier à reconnaître qu’on ne joue plus aujourd’hui comme de son temps ! Son apport est justement de rappeler qu’en dépit des différences, les valeurs perdurent. Et puis les gars peuvent aller vers lui, parler de tout et de rien. Il est aussi l’interface entre l’équipe et les entraîneurs pour éviter qu’ils ne s’emballent trop.

En évoquant le match perdu contre la France lors de la demi-finale de 1999, certains disent « maintenant, au moins, ils ne paniqueront pas »
Je ne crois pas que, par le passé, on ait paniqué. Mais il sûr que nous n’en sommes plus à se demander « et maintenant qu’est-ce qu’on fait ? » Nous connaissons parfaitement nos options de jeu.

Hors des stades, les Blacks sont aussi une source de revenus voire une « vache à lait », un business ?
J’en suis pas sûr. La fédération a enregistré une perte cette année. Les choses ne sont pas aussi rose qu’on le croit. Mais à l’évidence, sans l’argent du sponsoring, il n’y aurait pas de rugby pro en Nouvelle-Zélande. Ce qui a été construit depuis un siècle est considérable et chacun veut en être. Nombre de joueurs pourraient gagner bien davantage en jouant en Grande Bretagne ou ailleurs mais l’attrait du maillot noir est tel qu’ils restent.

Beaucoup finissent pourtant par succomber. Vous aussi, peut-être, un jour ?
Je n’y pense pas encore. Jouer au rugby est un plaisir et j’aime le partager avec l’équipe qui me convient. Si je pars à l’étranger je ne serai plus All Black. Pour le moment, je ne veux pas vivre avec ce genre de regret, on verra plus tard. Partir n’est pas si facile. Il y a l’argent, bien sur. Mais les compétitions sont rudes.

Justement c’est un challenge ?
Peut-être mais le feeling qu’on a avec une équipe à l’étranger n’est pas nécessaire-ment le même que celui vécu « à la maison ». Il faut bien mesurer tout ça.

In English :
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Audio interview before the second match against France last November
http://64.233.179.104/translate_c?hl=en&u=http://blogrugby2007.sport24.com/363914/J-294%2BLes%2BAll%2BBlacks%2Ben%2BItw%2B-%2BRichie%2BMcCaw/&prev=/search?q%3Drichie%2Bmccaw%2Bmagazine%2Barticles%26start%3D120%26hl%3Den%26sa%3DN

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http://www.lexpress.fr/mag/sports/rugby-2007/rugby2007-stars/dossier.asp?ida=459212

Les 20 stars - Richie McCaw (Nouvelle-Zélande)
McCaw, l'exemple

Aymeric MARCHAL, LEQUIPE.fr

Richie McCaw représente à merveille tout ce qui fait la force du rugby néo-zélandais, en termes de qualités physiques, techniques, mentales. Il est à ce titre un exemple pour chaque All Black et une menace pour tous les autres. A la tête de la meilleure équipe, il devrait encore crever l'écran cet automne.

Lorsque l'on est capitaine de la meilleure équipe du monde et qu'on est élu meilleur joueur de la planète en 2006 par l'IRB, on aborde une saison de Coupe du monde dans la confiance et la sérénité. Le placide Richie McCaw ne vous dira pas le contraire, et pourtant cette force tranquille est en train de marquer l'histoire du rugby. Infatiguable gratteur de ballon, infranchissable défenseur, il n'a de cesse de tirer son équipe vers l'avant, de la remettre dans le bon sens. Le troisième ligne des Crusaders représente tout ce qui fait la force du rugby néo-zélandais, la hargne, la fierté, le sens du combat.

Richie McCaw, capitaine des All Blacks,a été élu meilleur joueur du monde en 2006.
Parfois critiqué pour son agressivité ou son placement limite dans les regroupements, McCaw est surtout très craint par ses adversaires, ce qui différencie souvent les grands joueurs des autres. Au sein de l'incroyable effectif des Blacks, il bénéficie d'un statut à part, reconnu par Graham Henry en personne, qui avoue qu'avec Carter ou Jack, il fait partie de ces quelques titulaires indiscutables. Après avoir mené les siens à la victoire dans les Tri Nations puis au triomphe lors de la tournée européenne, il rêve maintenant d'être le capitaine qui rendra à la Nouvelle-Zélande le titre de champion du monde. Echaudé par les douloureux souvenirs de 1999 et 2003, McCaw jure que ses hommes ne se perdront pas dans la prétention ou la suffisance. On voit mal alors ce qui pourrait les priver du titre.

In English :
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